19 septembre 2014

HKPQ

Auteur : Michèle Plomer
Titre : HKPQ
Éditeur : Marchand de feuilles
Parution : 2009
Format : 225 pages



Résumé :

HKPQ : Hong Kong, Québec. Au fil des pages de ce roman, nous apprendrons à connaître la narratrice à travers ces deux lieux. Le Québec appartient au passé qu'elle a quitté, à ses nuits sans sommeil, à son corps émacié, alors qu'elle tentait de se faire petite au côté de son conjoint colérique. Tandis que la Chine, le lieu où elle vit maintenant, la reliera à ses instincts, à son ventre, à son appétit pour la vie. En suivant les méandres des rues illuminées, dans la moiteur de ce port parfumé, on assiste à sa transformation graduelle, telle une grue blanche qui déploie ses ailes. Comme elle, on tombe amoureux de ce festival de couleurs, de chants d'oiseaux et de poissons sacrés. Dépaysant !

Ce que j'ai aimé :

Depuis mon enfance, je suis fascinée par la Chine. Il s'avère que mon copain et moi prévoyons y aller en mai prochain. C'est donc la tête remplie de rêves, d'images à venir, que j'ai entrepris la relecture de ce bouquin, dont je gardais de très bons souvenirs. Une fois de plus, j'ai été séduite par cette histoire, qui contient des éléments d'intrigues, de fantastique et de secrets. Il s'agit aussi d'un livre imprégné de douceur et de calme. La fluidité de l'écriture va de pair avec cette eau, que l'on retrouve par le biais du fleuve Saint-Laurent ou des rives de Hong Kong. J'ai apprécié les visites que la protagoniste nous offre de son quartier, lorsqu'elle décrit les ruelles ancestrales ou les restaurants locaux. Cela nous permet d'aborder cette Chine contemporaine, à travers les yeux d'une occidentale, qui se fond dans la foule, se laisse guider par le hasard. HKPQ relève du délice littéraire, car il nous invite à goûter aux saveurs de l'existence et au banquet des sens.

Extrait favori :

« J'étais amoureuse. Amoureuse de la chaleur, du bruit constant de la ville, de l'anonymat des foules, des pluies soudaines, des effluves de l'encens qui brûlait sur les autels le long des rues, du regard qui ne peut pas voir loin, et d'un poisson. J'étais amoureuse de la Chine, amoureuse d'un pays qui ne savait rien de moi, qui ne savait même pas que j'étais là. »

Lu dans le cadre de Québec en septembre


6 commentaires:

  1. J'avais beaucoup aimé son Jardin sablier.

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    1. Ah oui, quel bonheur ce livre ! Je vais aller lire ton billet :)

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  2. Grominou : Ah... Jardin Sablier, je veux le relire ! Et l'acheter de nouveau car je l'ai donné.

    HKPQ relu ? C'est du sérieux, mademoiselle Topinambulle. N'oubliez pas la saga Dragonville (3 tomes en un seul bouquin), on vous chantera encore une mélodie de Chine.

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    1. Oui, c'était très chouette de s'y replonger ! J'ai découvert cette auteure grâce au Passe-Mot, alors je te dis un gros merci :)

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  3. C'est marrant, à chaque fois, tes coups de cœur se portent sur des textes qui laissent une large part aux sensations :)

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    1. Hihi, je n'avais pas remarqué. C'est drôle, car l'un de mes livres préférés est "Le Parfum" de Patrick Süskind. Alors oui, je crois que j'aime bien les plumes évocatrices, les atmosphères :)

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